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Buste de Marguerite Durand par Bernstamm 1897
Séverine par Auguste Rodin 1890
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L' autre aventure humaine et journalistique de Séverine

Lors du procès en révision de "l'affaire Dreyfus" à Rennes
Marguerite Durand et Jeanne Brémontier décrivaient ce qui s'y passait. Quant à Séverine elle commentait l’audience

Toile de Jules Cayron
Marguerite Durand, née en 1864, épousa Georges Laguerre, avocat et boulangiste, qui fonda un journal de propagande aux idées de Boulanger. Elle s'y initia comme journaliste. Après le suicide de Boulanger, elle divorça et fut embauchée au Figaro. Elle y fonda la rubrique "Courrier".
Elle était belle, intelligente, spirituelle, mondaine, elle sera successivement actrice (pensionnaire de la Comédie-Française), égérie politique et enfin directrice de journal.
Elle aimait les toilettes, se promenait en ville avec un lion tenu en laisse et adoooorait le casino. Mais Marguerite Durand était plus qu’une originale, c’était une féministe combative qui, à 33 ans, créa La Fronde – premier quotidien fait par des femmes, pour les femmes. 
Amélie Beaury-Saurel, Séverine, 1893
Séverine, une personnalité singulière et très entière.
Dans sa jeunesse, sa beauté attira le sculpteur Rodin. Au cours de séances de croquis en vue de réaliser son buste, l'artiste lui fit des avances appuyées. Mal perçues par Séverine, elle mettra fin aux séances de pose, mais le sculpteur réalisera tout de même son buste en marbre. Cette jeune et belle femme sera remarquée par un autre grand artiste, Pierre Auguste Renoir, qui réalisa un tableau d'elle.
Elle devint proche d'une "frondeuse" Daniel Lesueur de son vrai nom Jeanne Loiseau, avec laquelle elle fonda ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de "Prix Féminina".

Marguerite Durand & Séverine, deux femmes engagées, deux frondeuses

Une profonde amitié unira les deux principales protagonistes du journal 

La Fronde voit le jour en 1897, alors que le scandale de l’affaire Dreyfus anime les passions en France. Ce journal atypique à bien des égards, est la concrétisation d’une rencontre entre deux femmes exceptionnelles : Maria Pognon et Marguerite Durand, lors de l’un des nombreux congrès féministes de cette fin de siècle. Cette rencontre déterminante pousse Marguerite Durand à se tourner vers le troisième membre de cette idée inédite : Séverine. Forte d’une expérience acquise aux côtés de Jules Vallès, déjà reconnue dans un milieu largement mené par les hommes, elle s’investira dans ce projet de femmes, créé, rédigé, et publié, uniquement par celles que l’on nommera, entre autres, les frondeuses. Lieu sans pareil, d’expression, de revendications, et surtout de tendance féministe, il permettra à toutes d’être entendues. Dans un monde où la parole de la femme est méprisée, sexe condamné à un statut d’éternel adolescent, on peut se demander comment ce projet a pu voir le jour, qui sont ces fameuses frondeuses, ou encore, quelles sont leurs revendications

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